Le mariage d’un enfant naturel

Le mariage d’un enfant naturel ne suit pas les mêmes règles que celles d’un enfant légitime. Quelques précisions pour mieux comprendre les actes de mariages de nos ancêtres concernés.

Le cas de l’enfant légitime

Selon le code civil et plus globalement jusqu’à 1933, l’enfant légitime, c’est à dire né d’un couple marié, peut se marier

  • sans le consentement de ses parents s’il a atteint la majorité maritale . Cependant il doit faire ses actes respectueux (puis plus récemment une « notification de projet de mariage ») à ses parents
  • avec le consentement d’au moins un des ses parents ou de ses aïeuls (si les parents sont décédés) avant sa majorité maritale.

Si les ascendants sont tous décédé s, l’enfant légitime peut se marier

  • sans consentement s’il est majeur
  • et avec l’accord de famille s’il est mineur.
Légitime

Le cas de l’enfant naturel

Un enfant naturel, est né hors du mariage de ses parents. Un premier aspect à prendre en compte, c’est que ses aïeux ne sont pas sollicités lors du mariage . Si le(s) parent(s) de l’enfant sont décédés, ils n’interviendront pas dans la décision.

De plus, une étape supplémentaire intervient dans le processus : la reconnaissance. En effet, selon le code civil « La filiation d’un enfant naturel ne pouvait résulter que d’un acte de volonté, soit un acte de reconnaissance devant l’officier d’état civil ou un notaire soit dans le cadre d’une prise en charge sociale. »

Par conséquent, un enfant non reconnu majeur n’a pas besoin du consentement de sa mère … Vous pourrez donc trouver dans un acte de mariage la mention « libre et indépendant» si l’enfant est majeur.

Cependant, si l’enfant est mineur, un tuteur ad hoc est nommé pour donner son consentement, comme aurait pu le donner la mère… La nomination et le consentement sont indiqués dans l’acte de mariage.

Enfin, et pour information, si l’enfant est trouvé, il ne peut se marier en tant que mineur qu’avec le consentement de l’hospice.

© 2020 Généalanille

Commerce
12 mai 2025
Pouvoir créer son commerce ou l'agrandir ? En 1939, un contrôle est mis en place et impose aux commerçants et industriels, tant locaux que réfugiés, tant français qu'étrangers, de faire des demandes préalables. Les dossiers conservés dans les archives peuvent permettre de mieux comprendre les enjeux de l'histoire locale et familiale.
Communiants
5 mai 2025
Peut-on retrouver la date de communion d’un de vos ancêtres ? Quelles pistes suivre et dans quelles archives rechercher ?
Ruban violet
28 avril 2025
Avoir « le ruban violet » signifie être décoré des palmes académiques. Retrouver la trace de cette distinction pour l’un de nos ancêtres est passionnant. Cependant, s’intéresser aux membres décorés peut permettre de trouver d’autres ressources en généalogie et en histoire locale.
Chabrot
21 avril 2025
Alcool, tabac… nos ancêtres étaient-ils sensibilisés aux risques d’addictions et de dégradation de leur santé ? Quelques éléments de réponse.
Puits à eau
14 avril 2025
Outil indispensable pour se fournir en eau potable, le puits était un élément habituel dans le paysage de nos ancêtres. Que reste-t-il de ce petit patrimoine et peut-on retracer l’histoire d’un puits à eau ?
Village
7 avril 2025
Certains drames personnels ou locaux ne sont pas retranscrits dans les actes de décès de l'état civil qui doivent rester neutres. Voici un exemple.
Recensement des Espagnols
31 mars 2025
Comment peut-on pister, en France, les traces d’un ancêtre Espagnol pendant la Seconde guerre mondiale ? Quels renseignements contiennent les recensements des étrangers à cette période ?
Carte d'alimentation
24 mars 2025
La carte d’alimentation, rendue obligatoire pendant la Seconde Guerre mondiale, nous permet, aujourd’hui, de bénéficier d’un recensement de la population entre 1936 et 1946.
Sténo
17 mars 2025
Pourquoi nos ancêtres ont-ils appris la sténographie ? Que se cache-t-il derrière cet apprentissage ?
Transportés en Algérie suite au coup d'état de 1851
10 mars 2025
Suite à leur rébellion contre le coup d’état du 2 décembre 1851, des Français ont été condamnés et transportés en Algérie. Certains d’entre eux ne sont pas revenus.
Voir plus d'articles